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📄 Analyse du Réseau National des Juniors Associations (RNJA)

L’engagement des jeunes dans les associations est une question cruciale pour la société. Il permet aux nouvelles générations de s’investir dans des causes qui leur tiennent à cœur, tout en développant des compétences utiles pour leur avenir personnel et professionnel. Si les jeunes sont de plus en plus nombreux à s’engager, plusieurs freins viennent encore limiter leur implication.

Qu’est-ce qui motive les jeunes à s’engager dans le monde associatif ?

Les mineur·es qui rejoignent une association le font généralement pour différentes raisons :

  • Défendre une cause : qu’il s’agisse d’environnement, de solidarité, de culture, d’inclusion ou encore de lutte contre les discriminations, les jeunes sont sensibles aux grands enjeux de notre époque et mieux informés que les générations précédentes (source : France Bénévolat, Recherches & Solidarités).

  • Se former et acquérir de l’expérience : le bénévolat est une occasion concrète de développer des compétences variées, comme la gestion de projet, la communication ou le travail d’équipe.

  • Créer du lien social : l’engagement permet de rencontrer d’autres personnes partageant les mêmes valeurs et de renforcer le sentiment d’appartenance à une communauté.

Les freins à l’engagement associatif des jeunes

Malgré cette envie d’agir, plusieurs obstacles freinent encore l’engagement des jeunes bénévoles :

  • Manque de temps : les jeunes, souvent pris entre études et emploi, peinent à dégager du temps pour les associations.

  • Manque d’information sur les possibilités d’engagement : beaucoup ignorent comment et où s’impliquer concrètement.

  • Structures peu adaptées : certaines associations peinent à intégrer les jeunes dans leur fonctionnement et dans les prises de décisions.

Dernière étude du RNJA : focus sur la Guyane et la Guadeloupe

Le Réseau National des Juniors Associations (RNJA) a récemment mené une étude sur la participation citoyenne des mineur·es en Guyane et en Guadeloupe. Ce travail met en lumière des réalités spécifiques, tout en faisant écho à des constats partagés à l’échelle nationale :

  • Les jeunes ultramarins rencontrent des difficultés similaires à leurs homologues métropolitains : accès limité aux ressources, manque d’accompagnement, et difficulté à trouver des espaces d’expression adaptés.

  • Les Junior Associations jouent un rôle fondamental : elles offrent un cadre souple, sans lourdeurs administratives, pour permettre aux mineur·es de concrétiser leurs projets.

  • L’accompagnement reste déterminant : les jeunes veulent s’engager mais ont besoin d’un appui pour structurer leurs initiatives.

Comment renforcer l’engagement des jeunes  ?

Les enseignements tirés de cette étude peuvent inspirer des actions concrètes à l’échelle nationale :

  • Renforcer l’éducation à l’engagement dès le collège, via des modules sur la participation citoyenne et le monde associatif.

  • Créer des espaces d’engagement adaptés : lieux de parole, dispositifs participatifs, conseils associatifs jeunes…

  • Faciliter l’accès à l’information, via des plateformes numériques qui recensent les opportunités de bénévolat accessibles aux jeunes.

  • Développer les Juniors Associations sur tout le territoire, car elles permettent aux mineur-es de s’impliquer sans être freinés par des statuts complexes.

L’engagement des jeunes dans la vie associative est un enjeu majeur. Il leur offre la possibilité de s’exprimer, de se responsabiliser et de contribuer activement à des causes essentielles. L’étude du RNJA démontre que les jeunes ont la volonté de s’impliquer, mais qu’ils ont besoin de dispositifs plus accessibles, souples et ouverts. Pour construire une citoyenneté active dès le plus jeune âge, il est essentiel d’adapter l’environnement associatif aux réalités des jeunes générations.

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