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⚙️ Définitions et conseils pour en savoir plus sur la gouvernance collégiale

Face aux enjeux de renouvellement des bénévoles et notamment des gouvernances, les associations s’intéressent de plus en plus aux nouveaux modes d’organisation de la gouvernance. Une gouvernance partagée pour répartir le poids des responsabilités et la charge de travail. Ainsi, la gouvernance collégiale émerge comme une alternative intéressante pour plus d’horizontalité et de partage des responsabilités.

La gouvernance associative : un modèle spécifique

les associations ont une gouvernance propre, régie par la loi de 1901. Celle-ci repose le plus souvent sur un conseil d’administration bénévole et une assemblée générale, qui fixent les grandes orientations, élisent les dirigeants et veillent au respect des valeurs de l’association.

Avec l’augmentation des responsabilités des dirigeants bénévoles et la nécessaire professionnalisation de la fonction, de plus en plus de responsables associatifs s’intéressent au modèle de gouvernance collégiale.

Qu’est-ce que la gouvernance collégiale ?

La gouvernance collégiale repose sur le principe de l’horizontalité : au lieu d’un président unique qui concentre les responsabilités, plusieurs personnes se partagent équitablement la prise de décision. Ce modèle vise à favoriser l’intelligence collective et à éviter une centralisation excessive du pouvoir.

Ce fonctionnement repose généralement sur :

  • Une prise de décision collective, souvent par consensus.
  • Un partage clair des responsabilités entre plusieurs co-présidents ou membres du bureau.
  • Une rotation régulière des rôles pour éviter l’épuisement et stimuler l’engagement.

Comment mettre en place une gouvernance collégiale ?

Adopter une gouvernance collégiale demande une réflexion en amont et des adaptations statutaires. Voici quelques étapes clés :

  1. Modifier les statuts : Il est essentiel d’inscrire ce fonctionnement dans les statuts de l’association en précisant l’absence de président unique et la répartition des pouvoirs.
  2. Définir un cadre clair : Même dans un modèle horizontal, il est important de fixer des règles pour assurer l’efficacité des décisions.
  3. S’organiser en pôles ou commissions : Chaque membre du bureau peut se spécialiser sur un domaine (finances, communication, animation, etc.), tout en restant impliqué dans les décisions globales.
  4. Utiliser des outils de gestion partagée : Les plateformes collaboratives et les espaces de discussion réguliers sont essentiels pour fluidifier la prise de décision.

En repensant leur gouvernance, les associations peuvent gagner en dynamisme et en engagement, tout en restant fidèles à leurs valeurs de coopération et de participation citoyenne

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